Bourse : après les taux négatifs, le cours du pétrole négatif, le délire continue...

Nous ne savons pas si le COVID s’attaque également au cerveau, mais une chose est certaine, rien ne va plus. Après les taux d’intérêts négatifs, voici que les prix des actifs, tel que le baril de pétrole brut WTI devient négatif, sur l’échéance de mai. La Bourse de Paris a débuté en recul mardi (-2,03%), subissant le contrecoup de la chute historique des cours du pétrole la veille, qui a entraîné Wall Street dans son sillage.

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La Bourse de Paris subit le contrecoup du choc historique sur le pétrole (-2,03%)

A 09H36 , l’indice CAC 40 perdait 91,72 points à 4.436,58 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,65%. "La volatilité sur le pétrole pèse sur l’ambiance générale", après les méga-mouvements sur le marché du pétrole qui "ont dominé l’actualité" lundi, a souligné David Madden, un analyste de CMC Markets. "Encore une séance historique (hier) mais sur le pétrole cette fois !", a également observé Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC qui estime que "le WTI sera encore au centre de l’attention ce mardi". Le cours du baril de pétrole américain (WTI), est en effet devenu négatif lundi pour la première fois de son histoire en raison de la saturation des stocks et de l’effondrement de la demande lié à la pandémie.

Les places européennes ont globalement bien résisté à l’effondrement des cours du brut mais il n’en pas été de même pour les indices américains qui ont fini en net recul. Le pétrole retrouvait toutefois des couleurs mardi matin en Asie mais s’échangeait pour à peine plus d’un dollar. Mais si Wall Street a baissé lundi, "il fut un temps où l’annonce de prix négatifs sur le pétrole aurait provoqué une débandade en bourse", a nuancé M. Le Liboux.

Sur le terrain sanitaire, les signaux d’un reflux amorcé du virus en Europe continuaient à se manifester, même si le nombre de morts excède désormais les 167.000 et que la France a dépassé la barre tristement symbolique des 20.000 décès.

Du côté des indicateurs, le baromètre ZEW de la confiancedes milieux financiers allemands en avril est attendu tout comme aux Etats-Unis les reventes de logements pour mars (NAR)

En matière des valeurs, l’indice est quasiment intégralement dans le rouge, à l’exception d’Hermès qui grappillait 0,12% à 695,60 euros. C’est également le seul titre à enregistrer des gains depuis le 1er janvier (+4,41%).

  • A l’autre extrémité, Unibail-Rodamco fermait la marche avec une baisse de 5,76% à 52,64 euros. Ses pertes depuis le 1er janvier sont également les plus importantes de l’indice (-62,57%).
  • Le secteur des matières premières souffrait aussi, à l’instar d’ArcelorMittal en repli de 4,12% à 8,48 euros ou Total (-3,63% à 29,75 euros).
  • Danone perdait 0,84% à 64,06 euros même si le groupe alimentaire a résisté à la tourmente au premier trimestre, avec un chiffre d’affaires consolidé en hausse de 1,7%.
  • Peugeot reculait de 1,84% à 11,45 euros, pénalisé par un chiffre d’affaires en chutede 15,6% au premier trimestre, victime du coup de frein brutal sur les ventes provoqué par la crise du coronavirus.
  • Carrefour était lesté (-2,41% à 13,78 euros) par l’annonce d’une réduction de moitié le dividende proposé au titre de l’exercice 2019.
  • Plastic Omnium profitait par contre (+1,85% à 14,90 euros) d’un recul de seulement 2,2% de ses ventes consolidées, dans un marché mondial en chute d’environ 24%.
  • Technicolor s’enfonçait de 4,35% à 0,22 euro. Le groupe en difficulté a demandé à ses salariés d’accepter une baisse de salaire "sur une base volontaire", son directeur général Richard Moat s’étant déjà appliqué une réduction de 25%.

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