Bourse/BCE : indicateurs d’activité au plus bas, chute de la confiance des consommateurs...

Je vais bien, tout va bien... La Bourse de Paris s’installait à l’équilibre jeudi matin après des premiers pas dynamiques (-0,09%), restant sur la défensive avant un sommet européen sous le signe des divisions.

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La Bourse de Paris sur la défensive avant le sommet européen (-0,09%)

A 09H42 , l’indice CAC 40 refluait de 3,76 points à 4.408,04points. La veille, il avait fini en hausse de 1,25%. "L’enjeu majeur de cette séance va être la réunion du Conseil européen", a souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez saxo banque, notant que "les divisions héritées de la crise" de la dette en 2011-2012 entre les pays du nord et du sud de l’Europe "réapparaissent au grand jour". Les 27 ne parviennent en effet pas, pour le moment, à s’entendre sur la façon de relancer le moteur économique et contrairement à l’habitude, ils ne devraient adopter aucune déclaration commune à l’issue de leur sommet en visioconférence, qui débutera à 13H00GMT.

Prudence

La prudence liée à cette échéance l’a emporté sur le premier élan positif du marché dans les tout premiers échanges, dans le sillage de Wall Street : la bourse de New York avait repris pied mercredi grâce à la sortie des limbes du pétrole.

Cette remontée du coursdu baril se poursuivait jeudi matin, apportant du soulagement, mais couplé à une certaine prudence car cette reprise apparaissait liée à l’escalade des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis. "Les investisseurs vont aussi prendre connaissance de plusieurs indicateurs économiques de premier plan", à commencer par les indices d’activité" en zone euro et aux Etats-Unis, selon Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. Le marché scrutera également les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui pourraient refluer sous les 5 millions pour la première foisoutre-Atlantique depuis trois semaines selon le consensus des analystes, poursuit-il. En attendant ces statistiques, l’activité du secteur privé tout comme le climat des affaires en France sont tombés à un nouveau plus bas historique en avril du fait de la pandémie. En Allemagne, lemoral des consommateurs allemands devrait atteindre un nouveau plus bas historique en mai, selon le baromètre GfK

Pluie de résultats

En matière de valeurs, la cote digérait une salve nourrie de résultats, majoritairement bien accueillis, en dépit des dégâts visibles provoqués par la pandémie.

  • Renault prenait ainsi la tête de l’indice avec une hausse de 2,73% à 16,26 euros, même si le constructeur a vu son chiffre d’affaires plonger de 19,2% au premier trimestre, victime de l’effondrement du marché mondial.
  • Hermès le suivait de près (+2,41% à 688,80 euros) alors que le groupe s’attend à des ventes "fortement impactées" au deuxième trimestre par l’épidémie mais reste "confiant" sur sa "résilience".
  • Pernod Ricard gagnait 0,48% à 137,15 euros. Le ventes à périmètre constant du groupe de spiritueux ont plongé de14,5% au troisième trimestre de son exercice décalé en raison des mesures de confinement.
  • Accor montait de 0,97% à 26 euros même si le géant de l’hôtellerie a fait état d’une activité très dégradée en début d’année, laminée par la pandémie.
  • Schneider Electric refluait par contre de 0,51% à 82,14 euros. Le groupe a limité les dégâts au premier trimestre, avec une activité en recul de 7,6%, mais s’attend à un "impact significatif" pour la suite de la pandémie
  • Ingenico prenait 5,80% à 115,80 euros alors que le groupe de services de paiement anticipe une baisse de 20% de son chiffre d’affaires au second trimestre du fait de la crise, après une croissance de 4% au premier trimestre.
  • Rexel décollait de 6,72% à 7,56 euros. Les ventes du groupe ont reculé de 2,7% au premier trimestre, accusant une chute brutale à partir de lami-mars en lien avec l’épidémie.

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