Bourse : le prudence s’impose enfin, comme la fin d’un rêve éveillé (10 janvier 2020)

La Bourse de Paris évoluait en léger recul ce vendredi matin (-0,16%) après des premiers pas dans le vert, attendant prudemment les chiffres de l’emploi aux États-Unis et mettant un peu de côté les tensions géopolitiques.

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La Bourse de Paris attend prudemment (-0,16%) les chiffres d’emploi aux Etats-Unis

A 09H30 , l’indice CAC 40 refluait de 9,52 points à 6.033,03 points. La veille, il avait clôturé en petite progression de 0,19%. "La macroéconomie reprend le dessus après une semaine quasiment exclusivement consacrée au risque géopolitique qui a eu pour conséquence de souffler le chaud et le froid sur les Bourses mondiales", pour une "séance qui sera essentiellement consacrée à l’emploi américain", a relevé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. "Le rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis (sera) au coeur de l’attention même si les tensions entre l’Iran et les États-Unis restent une source d’inquiétude", a également souligné Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Une 3e guerre mondiale réservée aux plus pessimistes

Lundi le spectre d’une Troisième Guerre mondiale planait, "mais en quelques jours les investisseurs semblent convaincus que les problèmes au Moyen-Orient se sont calmés, au moins pour le moment", a-t-il poursuivi. Les marchés ont connu un regain d’inquiétude après l’assassinat d’un puissant général iranien, poussant les cours du pétrole à la hausse et les indices à la baisse. Mais mercredi le président américain a joué la carte de l’apaisement après des tirs de missilesiraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak qui n’ont pas fait de victime. S’il a annoncé l’imposition immédiate de nouvelles sanctions économiques contre la République islamique, Donald Trump n’a pas évoqué de réponse militaire, éloignant pour l’heure le spectre d’une escalade, même si la tension reste palpable et de nombreuses questions en suspens.

"Avec le dégonflement des risques géopolitiques à l’approche du week-end", a complété M. Hewson, "les investisseurs ont désormais l’opportunité de se concentrer sur la signature du nouvel accord de phase 1 entre la Chine et les États-Unis", prévu le 15 janvier, ainsi que sur l’économie américaine "et son marché du travail qui continue à afficher sa résilience".

Du côté des indicateurs, outre l’emploi américain en décembre, la production industrielle française a progressé légèrement en novembre.

Ralentissement tous azimuts

Et la Banque de France a confirmé son estimation d’un ralentissement de la croissance économique pour le pays au quatrième trimestre 2019 à 0,2%, les grèves ayant notamment entraîné une décélération de l’activité dans les services en décembre.

Les banques dans le rouge

  • Sur le terrain des valeurs, le secteur bancaireétait mal orienté. Crédit Agricole perdait 0,69% à 12,93 euros, Société Générale 0,44% à 31,65 euros et BNP Paribas 0,40% à 52,19 euros.
  • Airbus reculait de 0,18% à 134,68 euros après avoir annoncé faire passer de cinq à sept avions sa production mensuelle d’avions de la famille A320 produits dans son usine américaine de Mobile, dans le sud des États-Unis.
  • Vivendi était stable à 25,97 euros. Après plus de trois ans de conflit avec Mediaset, les deux groupes se préparent à un nouveau face-à-face tendu vendredi lors d’une assemblée générale visant à amender le projet européen du groupe de la famille Berlusconi, que conteste le géant français des médias.
  • Par ailleurs, la société See Tickets, propriété du géant Vivendi, a annoncé l’acquisition du service de billetterie suisse Starticket, deuxième acteur avec 25% du marché dans le pays, auprès du groupe de médias TX Group.
  • Publicis refluait de 0,31% à 41,89 euros dans la foulée de l’annonce de la vente de l’agence de presse spécialisée dans les loisirs Relaxnews, acquise en 2015 et qui se recentre sur l’audio.
  • Orchestra-Prémaman montait de 0,24% à 0,01 euro. Le spécialiste des vêtements pour enfants, placé fin septembre en procédure de sauvegarde pour six mois en raison de difficultés financières, bénéficiait de ventes en légère augmentation au troisième trimestre.

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