Bourse : un véritable feu d’artifice, forte hausse pour le CAC 40 (+2,49%)

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse de 2,49% jeudi, profitant des chiffres meilleurs qu’anticipé de l’emploi américain en juin, qui entretiennent les espoirs d’une reprise économique rapide.

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La Bourse de Paris brille après l’emploi américain (+2,49%)

L’indice CAC 40 a gagné 122,4 points, brisant le seuil symbolique des 5.000 points à 5.049,38 points. La veille il avait fini en petite baisse de 0,18%.
La cote parisienne a passé toute la journée nettement dans le vert, accélérant encore après les annonces américaines. Elle a frôlé par moment les 3% et atteint tout de même son plus haut niveau depuis le 10 juin. "Les chiffres de l’emploi en juin aux États-Unis sont une énorme surprise, mais c’était déjà le cas la fois précédente", lors de la publication des chiffres de l’emploi en mai souligne à l’AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France.
"On regardait encore les chiffres de mai [chômage à 13,3% contre près de 20% anticipé] avec scepticisme en raison des restrictions sur la collecte des données", mais ce doute est balayé avec ces nouveaux résultats, poursuit M. Rozier.
L’économie américaine a créé 4,8 millions d’emplois en juin, un record sur unmois, bien plus que les estimations des analystes. En conséquence, le taux de chômage s’établit à 11,1% contre 13,3% en mai, les estimations tablant sur 12,6%.
Le niveau antérieur au Covid-19, un taux de chômage à 3,5%, est encore loin, mais "ces chiffres donnent du crédit à la perception d’une reprise en V", avec un retour rapide à la situation pré-crise, estime Frédéric Rozier.

D’autant plus que d’autres indicateurs économiques publiés plus tôt dans la semaine ont également accrédité le scénario d’une reprise rapide dans le monde. L’activité manufacturière chinoise s’est inscrite en juin à son plus haut niveau depuis plus de six mois selon des chiffres publiés mercredi, le même jour où un représentant de la Banque d’Angleterre a jugé que l’activité britannique repartait "plus vite" que prévu.

Toutefois, le scénario en "V" de l’emploi semble "peu probable" pour John Plassard, spécialiste de l’investissement de Mirabaud, qui rappelle que "selon de nombreuses études jusqu’à 50% des personnes ayant perdu leur emploi à cause du coronavirus ne devraient pas retrouver de travail avant la fin del’année." La reprise est en plus soumise à l’évolution de la situation sanitaire, qui ne cesse de se dégrader aux États-Unis. 50.000 nouvelles contaminations ont été recensées en 24 heures dans le pays, un record.

Ce rebond a poussé plusieurs États du sud du pays àréinstaurer des mesures de restrictions à quelques jours d’un week-end sensible, avec samedi la fête nationale du 4 juillet, traditionnelle occasion de réunions familiales et rassemblements.
Or, "2,8 millions des 4,8 millions" d’emplois créés l’ont été "dans des secteurs très exposés à de nouvelles fermetures et au ralentissement de la réouverture", comme le loisir, l’hôtellerie et la restauration, remarque Neil Wilson, analyste de Market.com.

Les valeurs les plus touchées par la crise ont le plus profité de cette tendance, à commencer par les banques. BNP agagné 5,43% à 36,60 euros, Société générale 5,50% à 15,50 euros et Crédit Agricole 4,46% à 8,75 euros.

D’autres valeurs affaiblies en ont également bénéficié comme le groupe hôtelier Accor (+4,91% à 24,80 euros) ou ArcelorMittal pour les matières premières (+5,47% à 9,83 euros).
A l’inverse, les valeurs technologiques, qui ont été plus recherchées pendant la crise, sont restées à la traîne, à l’image de Wordline presque stable (+0,05% à 77,80 euros) et Capgemini qui a cédé 0,10% à 101,60 euros, seule baisse du CAC 40.

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