L’énorme surprise du nombre de création d’emplois aux USA pose question...

Les Bourses européennes ont fini en liesse vendredi, enregistrant un puissant rebond sur la semaine écoulée, confiantes dans le sursaut des économies et dopées par le soutien massif de la Banque centrale européenne.

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Puissant rebond des Bourses européennes dopées par l’emploi américain et la BCE

En affichant des gains hebdomadaires de plus de 10%, les places de Paris et Francfort ont signé une semaine de hausse spectaculaire. Le CAC40 a fini sur un plus haut en clôture depuis le 6 mars et Francfort (+3,36%) s’est rapproché du cap symbolique des 13.000 points. Madrid a terminé sur une hausse plus conséquente encore (+4,04%). Londres (+2,25%) et Milan (2,82%) ont progressé de plus de 2%.

La BCE et l’emploi US font bien mieux que prévu

"La tendance haussière des actions est nourrie par les espoirs de sursaut de l’activité économique au fur et à mesure que les restrictions liées au confinement continuent de se relâcher", résume David Madden, analyste chez CMC Markets.

Comment peut-on se planter autant sur les emplois US ?

Au lendemain des mesures supplémentaires de soutien annoncées par la Banque centrale européenne (BCE), les investisseurs ont eu une "énorme surprise" en apprenant qu’en mai 2,5 millions d’emplois ont été créés aux Etats-Unis, quand les analystes attendaient 8,5 millions d’emplois détruits, indique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. "Absolument personne ne pariait sur des créations d’emplois qui arriveraient déjà au mois de mai", indique John Plassard, spécialiste de l’investissement de Mirabaud pour qui "le scénario en V des indices boursiers et en U de l’économie se précise de plus en plus".

Le taux de chômage aux Etats-Unis est donc retombé à 13,3% en mai, alors que les analystes les plus pessimistes le voyaient frôler les 20%, en raison de la pandémie de coronavirus.

Un rebond en marche

"Ce chiffre donne aux marchés la confiance de remonter l’escalier non plus à petits pas mais deux marches à la fois", illustre M. Hewson. Mais "le problème c’est qu’à un moment, ils pourraient retomber". L’économie a douloureusement souffert en mars et avril en plein confinement d’une grande partie de la planète.
Après un rebond technique qui a marqué la première phase de la hausse des indices, puis les annonces des plans budgétaires et de politique monétaire dans un deuxième temps, ce sont désormais "les statistiques économiques qui vont montrer le rebond de l’activité et qui vont influencer la cote", récapitule Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance, interrogé par l’AFP.

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