Les places financières européennes reprennent confiance grâce au pétrole et aux taux

Les marchés européens ont retrouvé de l’entrain jeudi, la hausse du pétrole et la détente des taux d’emprunt en zone euro leur permettant d’annuler leurs pertes de la veille, malgré des statistiques macroéconomiques toujours très mal orientées.

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Les marchés européens reprennent confiance grâce au pétrole et aux taux

L’indice phare de la place parisienne, le CAC40, a gagné 1,54%. Sur les autres places européennes, Londres est monté de 1,40%, Francfort de 1,44%, Madrid de 0,89% et Milan de 0,50%. "C’est une séance qui est un petit peu le miroir de la veille, où nous récupérons ce que nous avons perdu" mercredi, résume auprès del’AFP Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée chez Amplegest. "Depuis quelques semaines, il y a deux catalyseurs qu’il faut surveiller et donnent le sens du marché : le pétrole et les taux souverains en Europe", ajoute-t-il. "Aujourd’hui, le pétrole se reprend et les taux sedétendent en Europe" après être montés mercredi, ce qui envoie un signal "positif pour les marchés actions". Les rendements des obligations d’Etat en zone euro sont en effet repartis à la baisse jeudi, permettant à l’écart entre le taux d’emprunt à dix ans de l’Italie etcelui de l’Allemagne, qui fait référence, de légèrement se réduire, à 246 points.

Plus généralement, "nous sentons qu’il y a un peu moins de nervosité et que ces perspectives de déconfinement sont quand même des bonnes nouvelles", estime M. Neuvy. Côté statistiques,la Chine a annoncé jeudi un rebond surprise de ses exportations en avril sur un an (+3,5%) en dépit de la pandémie de coronavirus. Les importations se sont toutefois effondrées.

En Europe et aux États-Unis, les dernières données publiées étaient moins encourageantes. La production industrielle a fortement reculé en mars sur un mois en Allemagne (-9,2%), un sombre record depuis 1991, et davantage encore en France (-16,2%).

Aux États-Unis, la productivité a fortement diminué sur la même période par rapport au dernier trimestre 2019, reflet de l’arrêtde l’activité survenue brutalement à la mi-mars. Par ailleurs, plus de trois millions de personnes se sont inscrites pour la première fois au chômage la semaine passée outre-Atlantique, le nombre total de chômeurs indemnisés ayant atteint son plus haut niveau de l’histoire.

La Banque d’Angleterre (BoE) prévoit pour sa part une chute historique de 14% du produit intérieur brut au Royaume-Uni cette année. Elle a maintenu parallèlement son taux directeur à 0,1%, un record de faiblesse.

"Les chiffres macroéconomiques ne sont pas bons, mais cela n’est pasune surprise. On sait que la période est compliquée et pas très lisible", relève M. Neuvy.

Sur le front des valeurs, ArcelorMittal a pris la tête du CAC 40 (+6,77% à 10,21 euros) après avoir amélioré sa performance opérationnelle, même s’il a enregistré une perte nette de 1,1 milliard de dollars au premier trimestre, pénalisé par le ralentissement de la demande.
Air France-KLM a chuté de 2,52% à 4,10 euros, pénalisépar une perte nette de 1,8 milliard d’euros au premier trimestre et de sombres prévisions d’ici l’été.
De l’autre côté de la Manche, IAG a perdu 3,15% à 190,45 pence. Le groupe aérien est tombé dans le rouge au premier trimestre, frappé de plein fouet par la crise du nouveau coronavirus qui a cloué au sol la quasi-totalité de ses avions.
Outre-Rhin, Lufthansa est parvenu à prendre 0,46% à 7,86 euros après avoir annoncé jeudi négocier avec l’Etat allemand un plan de sauvetage "de 9 milliards d’euros", qui pourrait inclure une nationalisation partielle du groupe pour lui éviter la faillite.

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