La Bourse de Paris affaiblie par le FMI et les tensions commerciales (-0,65%)

La Bourse de Paris a clôturé en baisse mardi (-0,65%), le regain des tensions commerciales et la dégradation des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) sur la croissance mondiale ayant pesé sur la tendance.

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La Bourse de Paris affaiblie par le FMI et les tensions commerciales (-0,65%)

L’indice CAC 40 a cédé 35,36 points à 5.436,42 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,12 milliards d’euros. La veille, il avait fini à l’équilibre .

Après une ouverture en légère baisse, le marché parisien s’était repris pour marquer un plus haut niveau annuel en séance avant de décliner après les annonces du FMI.

"Un tableau relativement mitigé de l’économie mondiale fait par le Fonds monétaire international a accentué la baisse des marchés", a commenté à l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu gestion.

Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse sa prévision de croissance mondiale à 3,3% après les 3,6% réalisés en 2018.

L’institution table cependant sur un rebond à 3,6% en 2020 et écarte une récession mondiale à court terme.

Mais à moyen terme, le FMI prévoit que le potentiel de croissance s’essouffle, et préconise des politiques "destinées à augmenter le taux d’activité et les gains de productivité", en investissant "dans l’infrastructure, la formation continue, la recherche et le développement".

En outre, "la question des taxes douanières, un peu ignorée en première partie de séance" constitue l’autreélément qui a desservi les marchés, selon M. Larrouturou.

Donald Trump a haussé le ton mardi en menaçant l’Union européenne de nouveaux droits de douane si elle ne mettait pas fin aux subventions à Airbus, au risque de rompre une fragile trêve commerciale.

Cette menace "témoigne d’un durcissement" des négociations, dans un climat de tensions commerciales récurrentes entre l’Union européenne et les Etats-Unis, qui utilisent les droits de douane punitifs comme arme de négociations, souligne l’expert.

Boeing et Airbus, via les Etats-Unis et l’Europe, s’accusent mutuellement depuis des années devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de verser des aides illégales à leurs champions aéronautiques respectifs.

Parallèlement, les tribulations du Brexit se poursuivent tandis que le FMI a prévenu que l’économie britannique risquaitun sérieux choc en cas de sortie sans accord, un scénario qui entraînerait de fortes perturbations commerciales et un recul marqué du Produit intérieur brut.

Le scénario d’un feu vert de l’UE à un deuxième court report du divorce prend forme, avec une probable porte ouverte à unplus long délai. Mais les 27 se divisent sur les conditions à imposer à Londres pour accepter ce nouveau contretemps. La chancelière allemande Angela Merkel a jugé mardi "possible", "un report jusqu’à début 2020" tandis qu’un délai d’un an paraît "trop long" à la France.

Les investisseurs attendaient par ailleurs la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) prévue mercredi pour connaître des détails sur de possibles mesures de soutien au secteur bancaire.

Airbus plie sous les menaces de Trump

Sur le terrain des valeurs, Airbus aété pénalisé (-1,86% à 118,50 euros) par les menaces de Washington en termes de hausses de taxes douanières, à la veille de son assemblée générale qui verra le patron Tom Enders passer la main à Guillaume Faury.

ADP a abandonné 2,05% à 176,50 euros après le lancement par près de 200 parlementaires d’un processus visant à entraver sa privatisation.

Le secteur automobile, au coeur des discussions commerciales entre l’Europe et les Etats-Unis, s’est replié. Peugeot a cédé 0,95% à 22,95 euros et Renault a perdu 1,15% à 60,99 euros. L’équipementier Valeo s’est replié de 1,37% à 28,82 euros.

Le luxe, sensible aux discussions commerciales sino-américaines, n’a pas été épargné non plus : Kering (-1,67% à 517,80 euros), Hermès (-1,41% à 589 euros) et LVMH (-1,42% à 327,30 euros).

Nexans a profité (+3,56% à 30,25 euros) desdéboires de son rival italien Prysmian, qui souffrait mardi à la Bourse de Milan en raison d’un nouveau problème sur le câble sous-marin WesternLink, reliant l’Ecosse au Pays de Galles.

DBV Technologies a lâché 2,56% à 15,98 euros après une levée d’environ 72,1 millions d’euros, destinée notamment à préparer la commercialisation aux Etats-Unis de son premier traitement, visant la désensibilisation à l’arachide.

Nanobiotix, qui a annoncé une levée d’environ 29,5 millions d’euros dans le cadre d’une augmentation de capital, a vu son titre reculer de 14,12% à12,29 euros.

pan/tq/az

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