La Bourse de Paris digère les annonces de la Fed (-0,15%)

La Bourse de Paris refluait légèrement jeudi matin (-0,15%), prenant le temps de digérer les annonces de la Réserve fédérale américaine qui a renoncé à remonter ses taux directeurs cette année.

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La Bourse de Paris digère les annonces de la Fed (-0,15%)

A 09H28 , l’indice CAC 40 perdait 8,02 points à 5.374,64 points. La veille, il avait fini en recul de 0,80%, rompant avec sept séances de hausses d’affilée.

La Fed a annoncé mercredi qu’elle abandonnait l’idée de relever les taux d’intérêt cette année, dans la perspective d’un ralentissement plus marqué de la croissance aux Etats-Unis et d’une inflation toujours plus contenue.

L’institution "confirme son nouveau mantra : la patience", a observé Tangi Le Liboux, stratégiste du courtier Aurel BGC.

Cette réunion introduit un "doute dans l’esprit des investisseurs" au sujet de "la vigueur économique et de l’inflation", ont également estimé les experts de Mirabaud Securities Genève. Selon eux, ils "vont maintenant se demander quand sera la prochaine baisse des taux".

Une décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre est également attendue dans la journée.

Le Brexit restera par ailleurs au coeur de l’attention des investisseurs, à l’occasion d’un dernier sommet de deux jours de l’Union européenne avant la date-butoir du 30 mars.

Theresa May va présenter jeudi à Bruxelles sa demande d’un report de trois mois du Brexit. L’Union européenne est prête à accorder au Royaume-Uni un court délai à condition que les députés votent l’accord de divorce négocié par la Première ministre, lui a répondu mercredi le président du Conseil européen, Donald Tusk.

Le divorce prend "une tournure dramatique" mais, à ce stade, "les marchés ne parviennent pas à intégrer pleinement ce risque, la situation évoluant d’heure en heure", a souligné M. Le Liboux.

Du côté des indicateurs, la confiance des consommateurs en zone euro en mars est attendue, tout comme aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage.

 EssilorLuxottica pénalisé -

Sur le terrain des valeurs, EssilorLuxottica enregistrait la plus forte baisse de l’indice CAC 40 (-4,57%à 100,20 euros) pénalisé par la crise à son sommet. Six mois à peine après la naissance du groupe, le camp italien a rejeté mercredi la responsabilité de la crise de gouvernance sur la partie française, laquelle s’est dite "consternée" par cette attaque.

Sodexo souffrait pour sapart (-3,43% à 96,96 euros) d’un abaissement de sa recommandation à "vendre" par Goldman Sachs.

Elior reculait de 1,11% à 12,46 euros, après avoir annoncé être "récemment entré" en discussions exclusives avec le fonds PAI Partners pour la vente de sa filiale de restauration de concession Areas.

SMCP plongeait de 9,19% à 14,35 euros, fragilisé par des perspectives inférieures aux attentes même si la maison mère des marques de prêt-à-porter Sandro, Maje et Claudie Pierlot (SMCP) a multiplié par près de huit son bénéfice net en 2018 par rapport à 2017.

Wendel refluait de 0,18% à 112,80 euros. La société d’investissement a affirmé être "en bonne position" pour investir en 2019, après une année 2018 marquée par une importante réduction de la voilure de son portefeuille de participations.

Maurel et Prom montait de 2,31% à 3,77 euros, dynamisé par le bond de son bénéfice net en 2018, à la faveur d’une amélioration de ses performances opérationnelles dans un environnement économique plus favorable.

Stallergenes Greer décollait de 40,93% à 36,50 euros, le cours évoluant mécaniquement en direction des37 euros par titre, qui correspondent à l’offre de rachat annoncée jeudi par le fonds d’investissement Ares Life Sciences, propriété de la richissime famille suisse Bertarelli, qui détenait déjà 83,9% du capital du laboratoire.

Lanson BCC s’élevait de 2,17% à 28,20 euros, soutenupar un bénéfice net et des revenus en hausse en 2018 en dépit du recul des ventes en France et au Royaume-Uni, ses deux premiers marchés.

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