La Bourse de Paris en petite hausse (+0,35%) malgré l’incertitude américaine

La Bourse de Paris débutait la séance du bon pied (+0,35%) jeudi matin, même si les déboires politiques américains et le risque d’escalade dans la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis devraient inciter le marché à la réserve.

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La Bourse de Paris en petite hausse (+0,35%) malgré l’incertitude américaine

A 09H23 , l’indice CAC 40 progressait de 18,17 points à5.251,53 points. La veille, il avait fini en léger repli de 0,18%.

"L’une des thématiques qui semble aujourd’hui la plus négligée par les investisseurs a trait aux bruits de couloir qui circulent à Washington concernant la possibilité que les Etats-Unis annoncent la semaine prochaine des mesures de rétorsion commerciale massives contre les produits chinois (...). Le marché n’a clairement pas intégré ce risque dans ses prix", a estimé dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"Jusqu’à présent, les mesures protectionnistes américaines n’avaient rien de très préoccupant mais si elles viennent à cibler directement la Chine et que cette dernière réagit à son tour, le commerce international, qui se rétablit péniblement, connaîtrait un brutal coup d’arrêt", a-t-il complété.

Les taxes envisagées viseraient en particulier les secteurs de la technologie et des télécommunications. Et une centaine de produits chinois seraient concernés, a indiqué à l’AFP une source proche des discussions.

"Les marchés sont condamnés à attendre les prochaines annonces chocs de Donald Trump. Va-t-on réellement vers une guerre commerciale ou s’agit-il d’une technique de négociation de la part de Washington (...) ?", s’interrogeaient de leur côté les stratégistes du courtier Aurel BGC.

Sur le front des indicateurs, le marché automobile européen a progressé de 4,3% enfévrier sur un an, grâce à l’Espagne, l’Allemagne et la France. Pour l’Hexagone, le groupe PSA enregistre une hausse de 67,6% largement due à l’intégration d’Opel, et Renault voit ses livraisons augmenter de 6,8%.

En France toujours, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2% en février sur un an, en légère baisse par rapport à janvier, en raison du ralentissement des prix des services, de l’alimentation et du tabac, selon les chiffres définitifs de l’Insee.

Le reste de l’agenda sera essentiellement américain avec l’activité industrielle dans la région de New York ainsi que dans celle de Philadelphie pour le mois de mars, tout comme les prix à l’importation pour février.

Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage et les flux de capitaux investis à long terme pour janvier complèteront le palmarès.

 Société Générale en queue de peloton -

En matière de valeurs, Société Générale reculait de 2,55% à 43,92 euros après que Didier Valet, directeur général délégué de la banque française, a démissionné, "soucieux de préserver l’intérêt général de la banque", a annoncé le groupe mercredi, tandis que d’autres sources ont précisé que ce départ était lié au dossier du Libor.

Stef prenait en revanche 1,16% à 95,70 euros alors que le groupe, spécialisé dans la logistique du froid, a dégagé un bénéfice net en hausse de 7,6% à 93,6 millions d’euros en 2017, notamment grâce à l’activité transport France et à l’international.

Bourbon cédait 7,09% à 6,29 euros, plombé par une perte nette plus que doublée l’an dernier, à 576,3 millions d’euros contre 279,6 millions en 2016.

Direct Energie perdait 5,92% à 34,34 euros, lesté par un bénéfice net en baisse pour l’année passée, même s’il a tenu ses objectifs financiers et se montre confiant malgré l’arrivée de nouveaux concurrents.

Korian se repliait de 0,58% à 27,46 euros, sans profiter de la publication mercredi d’un bénéfice annuel en nette hausse, grâce notamment à l’international, ce qui lui a permis d’affiopte pour l’optimisme (+0,35%)cher sa confiance pour 2018.

Boiron gagnait 1,42% à 71,40 euros, soutenu par un bénéfice net qui a très légèrement progressé en 2017, de 0,7% sur un an, pour atteindre 78,2 millions d’euros.

Virbac s’enfonçait de 9,25% à 111,80 euros alors que le groupe de santé animale a publié mercredi une légère perte nette de 2,6 millions d’euros en 2017, contre un bénéfice de 34,6 millions d’euros en 2016, notamment en raison d’une dépréciation exceptionnelle liée à la réforme fiscale américaine.

TFF Group s’affichait en baisse de 1,28% à 46,02 euros. Le chiffre d’affaires du tonnelier a reculé de 4,2% au troisième trimestre de son exercice décalé 2017-2018 par rapport à la même période de l’exercice précédent, à 48 millions d’euros.

jra/tq/mcj

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