La Bourse de Paris finit en nette hausse, dopée par la BCE (+1,39%)

La Bourse de Paris a fini en nette hausse jeudi (+1,39%), saluant les conclusions de la Banque centrale européenne qui a notamment annoncé un statu quo pour les taux directeurs au moins jusqu’à l’été 2019.

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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

La Bourse de Paris finit en nette hausse, dopée par la BCE (+1,39%)

L’indice CAC 40 a pris 75,73 points à 5.528,46 points, dans un volume d’échanges élevé de 4,7 milliards d’euros. La veille, il avait fini à l’équilibre .

La cote parisienne a débuté en recul, avant de passer dans le vert après les annonces de la BCE.

Le président de la BCE "Mario Draghi a fait un numéro d’équilibriste assez réussi. Il est parvenu à ne pas créer d’effet de panique sur le marché et à faire baisser l’euro", résume pour l’AFPAndrea Tuéni, analyste pour Saxo Banque.

Dans le détail, la BCE a décidé d’arrêter à la fin de l’année son vaste programme de rachats d’actifs, aussi appelé "Quantitative easing" ("QE"), pour peu que les prochains mois "confirment" la progression de l’inflation en zone euro.

Cette sortie progressive du "QE" passera par une baisse de son rythme entre octobre et décembre, à 15 milliards d’euros mensuels contre 30 milliards actuellement.

"Il convient toutefois de souligner que cela ne marque pas la fin de l’assouplissement quantitatif en Europe. La BCE varéinvestir la dette arrivant à échéance pendant une période prolongée après la fin des achats nets, continuant ainsi à injecter des liquidités sur les marchés obligataires européens dans un avenir prévisible", souligne dans une note Wolfgang Bauer, de M et G Investments.

Par ailleurs, l’institution de Francfort a maintenu ses taux directeurs au plus bas et compte laisser ce niveau inchangé "au moins au long de l’été 2019", alors que les marchés s’attendaient plutôt à une hausse en juin l’année prochaine.

Cela a entraîné "la flambée des indices et la baisse assez importante de l’euro : nous avions depuis dix jours une hausse assez importante de l’euro, qui était revenu au-dessus de 1,1850 dollar juste avant la réunion de la BCE", rappelle M. Tuéni.

Les annonces du jour ont donc inversé le mouvement, l’euro s’échangeant à 1,1635 dollar aux alentours de 15H30 GMT.

"Ce mouvement assez brutal soutient les indices, car les valeurs exportatrices profitent de cet affaiblissement", explique M. Tuéni.

 Secteur du luxe bien orienté -

Si cette réunion était le point d’orgue de la séance, les investisseurs ont aussi pris connaissance de quelques indicateurs, dont les demandes hebdomadaires d’allocations chômage en recul aux Etats-Unis, à la surprise des analystes.

Les ventes au détail dans le pays ont quant à elles progressé en mai davantage qu’escompté par les analystes.

En matière de valeurs, Eramet a reculé de 2,09% à 126,60 euros, pénalisé par le rejet de sa dernière offre d’achat sur la société australienne Minerals Deposits Limited (MDL).

A l’inverse, Renault a pris 1,46% à 84,83 euros, après avoir annoncé un milliard d’euros d’investissements en France d’ici à 2022 pour le développement et la production de véhicules électriques.

Globalement, le secteur automobile a bénéficié de la baisse de la monnaie unique. Peugeot a pris 3% à 21,32 euros et Faurecia 1,04% à 72,02 euros.

Le secteur du luxe a aussi été aidé par l’affaiblissement de la monnaie unique, à l’image de LVMH (+2,39% à 302,55 euros) et de Kering (+1,82% à 514,60 euros).

Soitec a cédé 1,92% à 79,10 euros, les investisseurs retenant davantage la prudence du groupe quant à ses perspectives pour le prochain exercice que la multiplication par 10 de son bénéfice net sur son exercice décalé 2017/2018.

Worldline a quant à lui gagné 4,01% à 53,20 euros et Atos 5,30% à 123,25 euros, dans le sillage du succès de l’introduction en Bourse la veille à Amsterdam de la start-up de services de paiement en ligne Adyen.

Aperam a été pénalisé (-3,40% à 39,21 euros) par un abaissement de sa recommandation à "neutre" par Credit Suisse.

Bureau Veritas a gagné 3,91% à 23,38 euros, dopé par un relèvement de sa recommandation à "surpondéré" par Exane.

Partouche a bénéficié (+2,80% à 25,70 euros) de la progression de 2,9% de son chiffre d’affaires au premier semestre, à 211 millions d’euros.

lem/soe/LyS

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