La Bourse de Paris louvoie (-0,13%), un oeil sur la BCE, l’autre sur le Brexit

La Bourse de Paris peinaità accrocher un cap (-0,13%) lundi matin, après avoir côtoyé de nouveaux sommets annuels vendredi, au démarrage d’une semaine où Brexit et Banque centrale européenne devraient dominer l’actualité des marchés.

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La Bourse de Paris louvoie (-0,13%), un oeil sur la BCE, l’autre sur le Brexit

A 09H50 , l’indice CAC 40 lâchait 7,05 points à 5.469,15 points. Vendredi, il avait fini en hausse de 0,23%, signant un nouveau pic annuel.

"Les marchés boursiers européens ont connu un début de semaine morose, après une performance mitigée en Asie" dans les premiers échanges et dans le sillage d’une forte progression des indices vendredi, arésumé dans une note Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

Vendredi, les Bourses européennes et américaines ont tutoyé les sommets dans le sillage du rapport mensuel sur l’emploi américain, qui a fait état d’un bond des créations d’emplois dans le pays au mois de mars, dépassantlargement les attentes.

"Les négociations commerciales sino-américaines restent en toile de fond jusqu’à ce que le prochain cycle (de discussions) débute", a ajouté M. Wilson.

Donald Trump a fait état vendredi de progrès dans les intenses négociations avec Pékin qui doivent mettre un terme à la guerre commerciale entre les deux premières économies du monde, mais il s’est refusé à en prédire l’issue.

La semaine sera également marquée par de nouveaux développements autour du Brexit, alors que l’échéance du 12 avril, date officielle du divorce, approche à grands pas, ainsi que par une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) mercredi.

"Les nouvelles (macroéconomiques) en grande partie négatives de la zone euro au cours des dernières semaines ont mis la pression sur la monnaie unique, et cette dernière devrait se maintenir étant donné que la Banque centrale européenne (BCE) va tenir sa prochaine réunion mercredi", a commenté de son côté David Madden, un analyste de CMC Markets.

Face aux risques politiques menaçant une conjoncture déjà morose, la BCE devrait se montrer disposée mercredi à prendre de nouvelles mesures de soutien, sans les préciser dans l’immédiat.

De son côté, la Première ministre britannique Theresa May a estimé, dans une vidéo publiée dimanche, que parvenir à un accord dans les discussions sur le Brexit entre le gouvernement et l’opposition nécessiterait "des compromis des deux côtés".

Son gouvernement est engagé depuis mercredi dans des tractations avec le Labour pour tenter de trouver un accord susceptible d’être adopté par le Parlement afin de concrétiser la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Celle-ci a déjà été retardée une première fois en mars, et pourrait l’être une deuxième fois cette semaine.

Theresa May a demandé vendredi un report du Brexit jusqu’au 30 juin, mais le président du Conseil européen Donald Tusk a suggéré de son côté un report "flexible" d’un an maximum.

Du côté desindicateurs, l’Allemagne a enregistré en février un excédent commercial de 18,7 milliards d’euros, en très légère hausse par rapport aux 18,5 milliards de janvier.

Dans l’Hexagone, la croissance économique devrait bel et bien atteindre 0,3% au premier trimestre, à la faveur notamment d’une production industrielle dynamique.

 Euronext dopé par le feu vert du régulateur norvégien -

En matière de valeurs, Euronext profitait (+1,59% à 57,55 euros) du fait que l’Autorité norvégienne de surveillance financière a estimé que tant l’opérateur européen que l’américain Nasdaq remplissaient les conditions nécessaires pour prétendre au rachat de la Bourse d’Oslo, selon le ministère norvégien des Finances.

Safran pâtissait en revanche (-2,75% à 122,00 euros) de l’annonce vendredi par Boeing de la réduction de près de 20% de la production de son avion vedette 737 MAX, dont la coentreprise entre General Electric (GE) et Safran, CFM, fabrique le moteur LEAP.

Air France-KLM reculait de 0,70 euro à 10,70 euros. Le nombre de passagers transportés par le groupe Air France-KLM a progressé de 3,4% en mars en un an, avec l’Amérique du Nord et l’Amérique latine comme locomotives sur les liaisons long-courrier, a annoncé le groupe lundi.

Sanofi grappillait 0,08% à 78,55 euros tandis que le groupe pharmaceutique français a annoncé lundi la fin de la phase "recherche" de son partenariat démarré en 2014 avec l’américain Alnylam pour le traitement de maladies génétiques rares.

Renault perdait 0,21% à 62,03 euros après que les actionnaires de Nissan, réunis lundi à Tokyo, ont voté la révocation du mandat d’administrateur de Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault-Nissan, coupant ainsi tout lien avec celui qui a sauvé et dirigé le groupe pendant près de deux décennies et se trouve aujourd’hui en prison.

Carlos Ghosn, à nouveau arrêté cette semaine au Japon, a enregistré un message pour "désigner les responsables de ce qui lui arrive" et qui sera "bientôt" diffusé, apar ailleurs affirmé son épouse dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD).

jra/tq/mcj

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