La Bourse de Paris opte pour l’optimisme, aidée par la Chine (+0,67%)

La Bourse de Paris optaità nouveau pour l’optimisme jeudi matin, aidée par des données rassurantes sur l’économie chinoise et la reprise des négociations commerciales entre Pékin et Washington.

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La Bourse de Paris opte pour l’optimisme, aidée par la Chine (+0,67%)

A 09H40 , l’indice CAC 40 montait de 33,58 points à 5.107,85 points. La veille, l’indice avait fini en hausse de 0,35%.

Wall Street a également clôturé en hausse mercredi.

"En dépit des craintes sur le commerce, le rebond des exportations chinoises en janvier encourage la prise de risque", résume Neil Wilson analyste chez markets.com.

"La perspective d’une extension dela trêve entre les Etats-Unis et La Chine et les chiffres au-dessus des attentes sur la balance commerciale chinoise en janvier, devraient soutenir les indices européens", estime aussi Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC.

"Les données économiques montrant que les exportations chinoises ont rebondi de façon inattendue au début de l’année ont aidé à calmer les craintes d’un ralentissement de croissance dans la deuxième économique mondiale", commente Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.

"Cette force pourrait suggérer que les mesures de stimulation prises par les autorités chinoises commencent à faire effet ou elle pourrait simplement signifier un élan avant le Nouvel An chinois", observe Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les ventes de la Chine au reste du monde sont reparties à la hausse en janvier (+9,1% sur un an) alors qu’elles avaient reculé en décembre. En revanche, l’excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis, au coeur des tensions économiques entre les deux pays, s’est légèrement tassé en janvier.

Les tarifs douaniers supplémentaires que les Etats-Unis imposent notamment à la Chine dans le cadre de ce bras de fer commercial ont rapporté 3 milliards de dollars supplémentaires en décembre, selon les comptes du budget fédéral.

Dans ce contexte, les négociations entre Pékin et Washington ont repris jeudi matin à Pékin.

En Europe, à 44 jours de ladate prévue du Brexit, une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’Union Européenne reste encore très incertaine.

"La question du Brexit est, en revanche, complètement négligée par le marché pour la simple et bonne raison que personne n’est en mesure de savoir ce qui va se passer finmars", relève Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

L’Union européenne attend toujours "des propositions concrètes et réalistes" de la part du Royaume-Uni qui permettraient d’éloigner le spectre d’un divorce sans accord, a indiqué le présidentdu Conseil européen Donald Tusk.

En zone euro, l’économie allemande échappe de peu à la récession au 4e trimestre 2018, son produit intérieur brut ayant stagné après un recul de 0,2% au trimestre précédent.

L’économie japonaise a pour sa part retrouvé un peu de vigueur au quatrième trimestre 2018 avec un produit intérieur brut (PIB) qui a augmenté de 0,3% sur la période d’octobre à décembre, un rebond modeste dans un archipel vulnérable au ralentissement mondial.

Les investisseurs attendaient aussi l’estimation de la croissance de la zone europour la même période et les ventes au détail en décembre et l’indice des prix à la production en janvier pour les Etats-Unis.

Ils avaient aussi de nombreuses publications d’entreprises à analyser.

 Airbus bondit -

Airbus bondissait de 5,52%à 110,10 euros. L’avionneur a annoncé la fin de la production de son vaisseau amiral A380, mais a enregistré un bénéfice net en hausse de 29% pour l’année 2018.

Nexans avançait de 3,06% à 28,65 euros. Le fabricant de câbles a vu son bénéfice net chuter en 2018 à 14 millions d’euros contre 125 millions un an auparavant.

Legrand décollait de 5,88% à 55,46 euros. Le fabricant de matériel électrique a réalisé un bénéfice net en hausse de 8,5% à 771,7 millions d’euros en 2018.

Ipsen gagnait 3,60% à 113,55 euros. Le groupe pharmaceutique a réaliséun nouvel exercice solide en 2018 durant lequel il a largement atteint ses objectifs annuels, grâce à sa division de médecine de spécialité

Renault avançait de 2,93% à 58,33 euros. Le constructeur automobile a subi une chute de 37% de son bénéfice net en 2018, à 3,3 milliards d’euros, pénalisé par une moindre contribution de son partenaire japonais Nissan et la baisse des devises de plusieurs pays émergents.

Plastic Omnium grimpait de 5,59% à 23,60 euros. L’équipementier automobile a affiché de nouveaux résultats solides en 2018, avec un bénéfice net part du groupe en hausse de 25,4% à 533 millions d’euros.

Crédit Agricole SA grignotait 1,20% à 10 euros. Le groupe bancaire a fait état d’une forte hausse de ses bénéfices en 2018, lui permettant d’atteindre avec un an d’avance les objectifs de son plan stratégique .

Capgemini avançait de 1,76% à 100,95 euros. Le géant informatique français a vu son bénéfice net baisser de 10% à 730 millions d’euros en 2018, en raison notamment d’une charge d’impôt plus élevée que l’année précédente.

Schneider Electric s’octroyait 3,98% à 66,32 euros. Ses résultats annuels en forte hausse dépassent ses objectifs, mais le léger ralentissement de la croissance constaté au 4e trimestre, en particulier en Chine, va se poursuivre cette année.

Imerys s’arrogeait 5,33% à 109,94 euros. Le groupe de minéraux industriels a annoncé avoir placé sousprotection judiciaire ses filiales de talc américaines et provisionné 250 millions d’euros pour faire face aux contentieux judiciaires.

DBV Technologies s’envolait de 13,79% à 14,11 euros. La biotech compte soumettre à nouveau "au troisième trimestre 2019" sa demande d’autorisation de mise sur le marché américain de son produit phare contre l’allergie à l’arachide Viaskin Peanut.

Gemalto était stable (0,04% à 50,72 euros). Le fabricant franco-néerlandais de cartes à puces a redressé sa course en 2018 avant sa prochaine absorption par Thales.

Air Liquide reculait de 1,22% à 105,10 euros après une baisse de 3,9% du bénéfice net en 2018, à 2,11 milliards d’euros, en raison d’éléments exceptionnels comptables qui avaient gonflé son résultat l’année précédente.

pan/ef/spi

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