La Bourse de Paris profite de la microéconomie (+0,39%) pour redépasser les 5.400 points

La Bourse de Paris a clôturé la semaine dans le vert (+0,39%) vendredi, repassant au-dessus du seuil des 5.400 points pour la première fois depuis début février, à la faveur de résultats d’entreprises toujours porteurs et d’un euro en baisse.

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La Bourse de Paris profite de la microéconomie (+0,39%) pour redépasser les 5.400 points

L’indice CAC 40 a gagné 21,19 points à 5.412,83 points, au plus haut depuis le 2 février, dans un volume d’échanges nourri de 4,03 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,21%.

La cote parisienne a ouvert légèrement dans le vert, avant d’hésiter sur la tendance une bonne partie de la matinée, et de finalement s’installer en territoire positif.

Sur l’ensemble de la semaine écoulée, l’indice vedette a progressé de 1,84%. Il a gagné 1,89% depuis le début de l’année.

"La séance a été calme côté européen, même si l’on peut noter une spécificité : le fait que le CAC 40 se tienne mieux que lesautres indices européens et que les indices américains", a observé auprès de l’AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

"La microéconomie soutient le marché car les résultats sont clairement très bons", a-t-il complété.

Par ailleurs, uneuro un peu baissier depuis quelques jours peut également constituer un facteur de soutien du CAC 40, a souligné M. Baradez.

Reste à savoir, selon lui, si ce rebond sera durable et si la tendance haussière va se maintenir.

"Jusqu’à quand la décorrélation avec les Etats-Unis, qui a été assez forte sur les dernières semaines, peut-elle se faire ?", surtout dans un contexte de remontée des taux d’emprunt des deux côtés de l’Atlantique, s’interroge ainsi le spécialiste.

Les investisseurs vont en particulier surveiller "la densification des résultats surles valeurs technologiques américaines la semaine prochaine, qui seront un gros test", selon lui.

En outre, la prudence restait de mise sur le front des tensions commerciales, a jugé M. Baradez.

"Il y a une espèce de poche de stabilité parce que nous n’avons pas été touchés tout de suite par les taxes américaines, mais cette exemption n’est pas définitive" et cette "question reste un des gros nuages noirs pour ce deuxième trimestre", a-t-il estimé.

Les tensions commerciales et leur impact potentiel sur une croissance économique plutôt dynamique pesaient d’ailleurs sur les réunions du FMI et des ministres des Finances du G20, un forum rassemblant à la fois les Etats-Unis et la Chine vendredi à Washington.

 Elis en forte hausse -

Les marchés ont également été attentifs vendredi à la réunion des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses dix partenaires à Jeddah (Arabie saoudite), pour le suivi de leur accord de réduction de la production, dans un contexte de nette remontée des cours du brut.

Le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh a estimé vendredi que le marché avait la capacité de supporter des prix du brut plus élevés, s’attirant une critique immédiate du président américain Donald Trump qui a accusé le cartel de gonfler les prix.

Sur le frontdes valeurs, Fnac Darty a décollé de 3,41% à 92,55 euros après avoir enregistré au premier trimestre 2018 un chiffre d’affaires en hausse de 0,6%.

Elis a été dopé (+5,73% à 20,30 euros) par un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "conserver" auparavant par Berenberg.

Casino est monté de 0,38% à 42,44 euros après que l’Autorité de la concurrence a annoncé vendredi avoir autorisé les deux opérations distinctes de rachat de Sarenza par Monoprix (groupe Casino) et d’André par Spartoo.

AccorHotels s’est apprécié de 1,13% à 45,51 euros, alors que les actionnaires du géant hôtelier ont approuvé vendredi à la quasi-unanimité la cession de 55% d’AccorInvest, son entité regroupant ses activités immobilières, à un groupe d’investisseurs comprenant des fonds souverains saoudien et singapourien.

Eramet a plongé enrevanche de 5,02% à 147,60 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation à "conserver" contre "acheter" auparavant par Kepler Cheuvreux.

EDF (-4,14% à 11,47 euros) a pâti pour sa part d’un abaissement de sa recommandation à sous-performance contre neutre auparavant par Exane BNP Paribas.

Air France a perdu 2,51% à 8,24 euros alors que la compagnie va consulter ses salariés sur ses propositions salariales, rejetées par les syndicats, pour sortir d’un conflit qui s’enlise après neuf jours de grève.

Natixis a fini en baisse de 1,02% à 6,59 euros. La banque de financement, d’assurance et d’investissement du groupe bancaire BPCE a annoncé vendredi être entrée en négociations pour céder sa filiale Sélection 1818, spécialisée dans les services de gestion de patrimoine.

La biotech AB Science s’est enfoncé de 32,31% à 5,52 euros après avoir annoncé jeudi soir un avis négatif d’un comité de l’Agence européenne du médicament (EMA) sur la demande d’autorisation de son candidat-médicament masitinib, cette fois dans le traitement de la maladie de Charcot.

jra/etb/az

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