La Bourse de Paris stoppée dans son ascension par un mauvais indicateur américain (-0,23%)

La Bourse de Paris a fini en léger recul jeudi (-0,23%), stoppée dans son ascension des trois dernières séances par la pire chute des ventes de détail aux États-Unis en 10 ans.

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La Bourse de Paris stoppée dans son ascension par un mauvais indicateur américain (-0,23%)

L’indice CAC 40 a reculé de 11,75 points à 5.062,52 points, dans un volume d’échanges étoffé de 4,1 milliards d’euros. La veille, l’indice avait gagné 0,35%.

La cote parisienne a passé la première partie de la séance en claire hausse jusqu’à la publication des ventes de détails aux États qui ont enregistré en décembre leur plus important repli en dix ans. L’indice est alors redescendu rapidement pour terminerlégèrement négatif.

"La macroéconomie a repris le dessus dans l’après-midi avec une contraction catastrophique des ventes au détail américaines, qui n’a pas mis l’indice au tapis mais a clairement réduit les gains", a observé auprès de l’AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

"Jusqu’ici, malgré les craintes de récession, les statistiques étaient solides aux États-Unis, c’est donc le premier indicateur majeur qui s’avère mauvais. Il s’agit donc de savoir si c’est un cas isolé ou le premier signe" d’un changement, selon lui.

La journée avaitdébuté sous le signe de "la guerre commerciale, encore et toujours, avec des informations évoquant une prolongation de 60 jours" avant l’entrée en vigueur de nouvelles taxes douanières américaines sur des produits chinois", a-t-il poursuivi.

"Cela a permis au marché de bien grimperet même de franchir les 5.100 points", a-t-il souligné.

Le président américain a affirmé cette semaine qu’il pourrait accorder à la Chine un délai supplémentaire "si nous sommes proches d’un accord, un vrai accord". La trêve, censée prendre fin le 1er mars, pourrait ainsi êtreprolongée de 60 jours, a indiqué jeudi l’agence Bloomberg, citant une source proche du dossier.

Les négociations entre Pékin et Washington ont par ailleurs repris jeudi matin à Pékin, alimentant l’espoir d’une issue positive.

Autre élément susceptible de détendre les négociations : l’excédent commercial de la Chine avec les États-Unis, au coeur des tensions, s’est légèrement tassé en janvier, même si les ventes de la Chine au reste du monde sont par ailleurs reparties à la hausse en janvier.

En matière d’indicateurs, la croissance économique enzone euro était également à l’agenda et a été marquée par un ralentissement de 1,8% en 2018, contre 2,4% l’année précédente, l’économie allemande échappant de peu à la récession au 4e trimestre 2018.

 Legrand au sommet -

Sur le terrain des valeurs, les publications se sont bousculées.

En tête du CAC 40, Legrand a décollé de 7,14% à 56,12 euros, profitant d’un bénéfice net en hausse de 8,5% et du dépassement de ses objectifs.

Sur la deuxième marche du podium, son concurrent Schneider Electric s’est octroyé 3,70% à 66,14 euros, à la faveur de résultats également en forte hausse et supérieurs à ses objectifs.

A l’autre extrémité, Unibail-Rodamco a perdu 5,38% à 143,42 euros, fragilisée par la perspective d’une baisse de son bénéfice cette année, son arrivée aux États-Unis et au Royaume-Uni s’avérant lourde à absorber.

Airbus a pris 2,68% à 107,18 euros, dynamisé par une hausse de 29% de son bénéfice net, le marché saluant par ailleurs la fin annoncée de la production de son vaisseau amiral A380.

Le fabricant de câbles Nexans a avancé de 4,50% à 29,05 euros. Le groupe a toutefois rempli son objectif de performance opérationnelle, mais son bénéfice a chuté en 2018.

Ipsen a gagné 7,66% à 118 euros, soutenu par un nouvel exercice solide en 2018, grâce notamment à sa division de médecine de spécialité

Renault a progressé de 1,59% à 57,57 euros, grâce à une rentabilité opérationnelle solide, malgré une chute de 37% de son bénéfice net en 2018.

Plastic Omnium a profité de résultats solides en 2018, avec un bénéfice net en hausse de 25,4%.

Imerys s’est arrogé 6,57% à 47,98 euros après avoir placé sous protection judiciaire ses filiales de talc américaines et provisionné 250 millions d’euros pour faire face aux contentieux judiciaires.

DBV Technologies s’est envolée de 9,19% à 13,54 euros. La biotech compte soumettre à nouveau "au troisième trimestre 2019" sa demanded’autorisation de mise sur le marché américain de son produit phare contre l’allergie à l’arachide, Viaskin Peanut.

abx/tq/az

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